On grimpe, grimpe jusqu’à Thollon-les-mémises, au dessus d’Evian, en Haute-Savoie. 1000m. La neige n’est pas loin. Gwenaelle, Jean-Luc et Chloé nous accueillent comme des princes avec méga raclette traditionnelle, croziflette et bonne humeur!! On ne s’est croisés que quelques heures au sommet d’un col en Norvège et pourtant on a l’impression de se connaître depuis longtemps ! Magie…
Jean-Luc offre une séance gommage aux phares du Camion. Incroyable, on y voit comme en plein jour !! C’est peut être pour ça qu’on n’a pas vu les moose en Finlande !
Les jours qui suivent sont consacrés à la famille : sur Ferney Voltaire, Chambéry, Grenoble. On fait aussi nos dernières emplettes.
Mi-novembre. L’arrivée chez nos parents est saluée par la neige. On est obligés de chaîner pour rouler! Comme beaucoup de Drômois, on tronçonne les arbres, les branches cassées par la neige. Dans notre camion, nous sommes les seuls à avoir à la fois de l’électricité, du chauffage et de l’eau!! Xavier part en renfort des équipes enedis à pied d’œuvre.
C’est beau quand même !
On apprécie les retrouvailles, les repas en petits comités avec les amis, les bons petits plats, préparés avec amour rien que pour nous. Mathilde a dressé à sa grand-mère une liste de desserts impressionnante!! Elle fait le plein de copines et ne veut plus entendre parler de son lit dans le Camion !
On s’envole pour Bangkok le 1er décembre.
On a adoré ces 5 mois en Camion. On a pris soin les uns des autres, on a composé, on a rit, joué, rêvé, rouspété parfois (ils diront « enfin, surtout toi, maman ! »). On a beaucoup échangé, dit nos ressentis, on s’est écoutés. On a appris la lenteur, le bonheur simple de prendre son temps, on a savouré le luxe de ne pas avoir de contraintes, d’être fainéants, pas pressés. On a découvert la chance de pouvoir vivre au jour le jour juste en écoutant nos envies, nos besoins. Chaque jour, on a profité, en mesurant notre chance. J’ai beaucoup pensé à ceux qui m’ont aidée à réaliser ce rêve.
En arrivant, on s’est dit quand même qu’on n’avait pas vu le temps passer, qu’on avait l’impression d’être partis la veille, voire même pas partis…. On n’a pas dû s’échapper assez longtemps….?????
:))
PS : il y a eu une petite manip ratée sur le blog. L’article ‘Bilan’ n’existe pas. Mais merci pour vos petits mots d’alerte ! Vous êtes top réactifs !
Konstanz est à cheval entre l’Allemagne et la Suisse, les pieds dans l’eau de son beau lac. On le longe du côté Suisse. Les maisons ont des colombages, les jardins sont nickel, on sent tout de suite que tout est millimétré, calé, rangé, ordonné, sécurisé, contrôlé… C’est presque oppressant…
Fin de journée, on arrive aux chutes du Rhin. L’eau gronde! La billetterie est fermée, on va faire un p’tit tour. Petit ? On rentre au final trois heures plus tard! Jolie balade par-dessus les chutes via un pont de chemin de fer, le long des quais du bassin, dans le château et ses grottes (gratuit à partir de 19h! Quelle aubaine et on est pleinement seuls !). La puissance de l’eau est impressionnante même si on n’est pas à Iguazu!
(video ci dessous à lire en ligne sur le blog)
C’est un Halloween peu banal!
Le lendemain, il pleut (ah, encore… ? ben voui…). Devoirs, préparation asie, intendance.
Vendredi 2 novembre : on explore le Technoparc de Winterthour. Espace scientifique sur 3 étages pour découvrir en manipulant. Plus grand, plus complet, plus blindé et plus cher aussi que celui de la République Tchèque. 10h-17h, si avec ça on ne devient pas instruits et intelligents !!
Direction Zürich ! Bivouac en pleine nature sous de grands arbres. Mais le vent se lève et à minuit, bruits étranges sur le toit du Camion… Des branches tombent… Branle-bas de combat ! Le panneau solaire est en danger! On s’échappe mais on tourne un bon moment : il fait nuit, jamais simple de trouver un bivouac de nuit, et de plus, en Suisse tous les parkings sont réglementés : pas plus de 4h, de 6h… Or on ne joue pas en Suisse : amende assurée ! On finit par trouver un parking de station … d’épuration ! Très chic le bivouac (sic) ! Il fera bien l’affaire !
Zürich. Dimanche. Parking gratuit et tolérance sur le temps de stationnement. En face du Camion, le jardin des plantes. Énormes cactus… !
Le temps est couvert quand on part se promener, et bientôt c’est le déluge ! On rentre trempés ‘à la maison‘ et on fait des cookies !
Le lendemain matin, le soleil brille, on décide de refaire un tour en ville.
Après le déjeuner (dans le Camion, ici tout est hors de prix, la Norvège a trouvé un maître !), on prend la route vers Berne. Se garer est encore compliqué, on trouve une place pour bus, limitée à 2h, mais avec l’aval de la police, on peut y rester sans se faire prûner! 2h c’est court et il fait nuit, on sort nos trot’. Étonnante Berne et ses belles arcades, ses caves cachées, ses boutiques de luxe emplies de fines marchandises. L’horloge est magnifique, les jeux de lumière mettent en valeur façades et rues. 2h bien plaisantes et on rentre inextremis : il se met à… pleuvoir !!
On roule 30 min pour bivouaquer au pied d’un hermitage à visiter. Fait frisquet!
Le lendemain, grosse déception : l’hermitage est fermé depuis 3 jours. Pas de chance. On descend sur Gruyère. Le temps est clair. Le château nous appelle !
La visite est très sympa. Une vidéo très poétique relate l’histoire du château (et en français !!!), Mathilde a une énigme à résoudre, quelques rayons de soleil traversent le chemin de ronde. Ça nous plaît !
On va ensuite à la fromagerie pour dégustation. Et comme pour le gouda à Gouda, on découvre le goût du vrai gruyère à Gruyère !
La Suisse, c’est bien ou bien? C’est finit surtout! On file en France chez Gwenaelle, Jean-Luc et Chloé rencontrés sur la route des Trolls en Norvège. Je suis un peu soulagée. J’ai stressé : peur d’être en faute tout le temps et puis c’est décidément trop cher!
Charade de Mathilde :
Mon premier recouvre mon corps.
Mon deuxième est un meuble pour dormir.
Mon troisième est l’action de couper du bois.
Mon tout fait respecter la loi (surtout en Suisse!)
Tout en douceur, en pleine campagne, on passe de la République Tchèque en Allemagne. On explore, entre deux averses, le labyrinthe de roches de Wunsiedel. En pleine saison d’été, un immense théâtre en plein air accueille spectacles et visiteurs. Les arbres revêtent leurs robes couleur soleil, c’est très beau.
Samedi 19 novembre. On arrive à Bayreuth chez Muriel et Sven. J’ai rencontré Muriel en Drôme pendant l’été 2018. Depuis, on est restées en contact et grâce à son réseau, Muriel m’a trouvé trois RDVs contes! Trop bien ! Je raconte dans trois Volkshochschule (MJC chez nous) pour des adultes/ados francophones et/ou apprenants, à Bayreuth le 19, puis à Bamberg le 23 et à Munich le 25.
40 personnes ont répondu présent à Bayreuth pour écouter mes histoires. Après les contes, petit pot d’échange. Mathilde a servi tout le monde avec entrain et professionnalisme !
Les quatre jours suivants, on ‘larve’ chez Muriel. Le dimanche, en trottinette et vélo, Muriel nous fait une visite guidée de la ville, son parc, ses ruelles, sa maison Wagner. Le lundi, fabrication de courge Halloween avec Nicolas et Mathilde, resto traditionnel allemand, parties de cartes et tours de magie! Quel bon temps! Mardi, fabrication de beurre, film et raclette à la française ! On apprécie cette grande maison, sa wifi, son espace, son calme, l’hospitalité et la bonne humeur de ses propriétaires ! Quatre jours en suspension ! Dankeschön!
Mercredi, contes à Bamberg. On arrive dans l’après-midi. Petite balade dans cette jolie ville colorée et médiévale. Mise en place dans la belle salle de la Volkshochschule. Une trentaine de personnes vient dont une dizaine d’adolescents avec leur professeur. Petit pot, de nouveau servi par Mathilde. Les gens repartent contents et surpris : ils n’assistent pas souvent à ce type de rencontre. L’équipe d’accueil est au petit soin pour nous et nous trouve en plein centre une place de rêve pour le Camion. Merci !
A Bamberg, on goûte la traditionnelle ‘rauchebier’ ou bière fumée. Spécial…
On a deux jours pour aller à Munich. On passe par Rothenburg ob der Tauber, village classé comme un des plus beaux d’Allemagne. Et en effet, il est charmant ! En plus il fait beau!!
Puis une halte à Dikensbühle, visite en trott’, et on va dormir au pied du château de Harburg sur la jolie route romantique de Bavière.
Le matin, je fais une visite courte et seule du château dont l’histoire est vieille et sûrement très intéressante mais en allemand, alors je décroche. Pas grand chose à voir à part la jolie cour… Il est plus impressionnant de l’extérieur.
Et on arrive tranquillement à Munich. Comme à Bayreuth et Bamberg, on est très bien accueillis, ici par Marie, la directrice des études. On installe le Camion devant la salle située dans une banlieue calme. Petit moment d’intimité que ce temps de contes. Après, pizzas avec Marie et Elisabeth, une professeur de Français. Belle soirée !
Munich, le lendemain. On prend le S-bahn (métro), Mathilde est aux anges.On avait trouvé qu’il y avait du monde à Prague. C’était de la gniogniotte par rapport à la Marienplatz de Munich. En plus il y a un match de foot l’ambiance est chaude! Et il fait beau ! (c’est un fait suffisamment rare pour le souligner!!)
Le jardin anglais. Le sensuel de chez Gaia (savonnerie à Montélier) s’y sent bien!
Les allemands aiment les belles voitures…
Le lendemain, on prend la direction de Stuttgart, pour les musées de Porsche et Mercedes! On dort perdus dans la campagne près de vergers de pommes succulentes qu’on achète. Et je vous le donne en mille… : il pleut ! Le lundi est consacré à la logistique (vidanges, pleins) et aux devoirs. On chasse aussi ! On pratique le natur’art et l’ “into the wild!” !!
On galère à Stuttgart : une grande partie de la ville et de sa banlieue proche sont en zone environnementale. Il faut une vignette Eco4 pour circuler en ville, qu’on essaie d’acheter mais qu’on nous refuse : il faut un véhicule de 2006 minimum ou équipé de filtres à particules. On roule de nuit en ville pour être plus discrets et ne pas se faire contrôler et on trouve un coin hors zone, entre propriétés cossues et champs, à 25 min de marche du musée Porshe. Trop fiers!
Porshe. Agréable visite ! Xavier et Mathilde s’extasient, moi, je dois reconnaître qu’il y a de belles lignes ! Mais rien ne vaut ma Faggard Mobile (clio grise ultra fonctionnelle !). Le prix du musée défie toute concurrence : prix réduit si on a un billet journée pour les transports, Mathilde ne paie pas, total 8€!
Mathilde fait une présentation vidéo ci dessous en vidéo!
Mercedes. Prix raisonnable aussi : 15€ pour nous trois. Ascenseur futuriste pour accéder au 8ieme niveau de cet incroyable ensemble ultra moderne et design. On plonge de suite dans l’univers de l’automobile, sa création, les grandes avancées, les évolutions. Entre chaque niveau que l’on descend en spirale, une exposition photo qui retrace l’histoire, les grands événements. Audio guide en français, jubilatoire ! Magnifique musée et même si on se contre-fiche des voitures, faut reconnaître que c’est de l’art !
Dernière étape allemande : Konstanz, ville à cheval entre l’Allemagne et la Suisse. C’est sous une jolie petite pluie fine que l’on arrive. Conseils aux voyageurs qui veulent faire un tour en Europe du nord : prenez des parapluies ! La ville est jolie, les abords du lac romantiques, les façades des maisons raffinées, il manque un truc… Le soleil ! La soirée est tellement pluvieuse qu’on se réfugie dans un Irish pub! Ambiance foot, rires, bières et jeunesse ! Le lendemain est plus clément (entendez juste gris, sans pluie!), on trottinette. Fait 14 degrés !
En fin de journée, en délicatesse, on glisse en pays neutre! Suisse !
L’usine Arcelor Mital est notre première étape en République Tchèque. Les frontières sont ouvertes, les postes frontières vides, en roulant de nuit, on ne s’est pas tout de suite rendu compte que nous avions quitté la Pologne. Comme dit sur l’article précédent, si vous passez par là, le musée des sciences est à faire !
Le lendemain, on prend la direction de Prague par les petites routes. On a envie de campagne, de lenteur. Les couleurs de l’automne sont magnifiques dans cette région de forêts de chênes et d’acacias.
On apprendra plus tard qu’il faut une vignette pour les autoroutes Tchèques. On a aussi besoin urgemment d’une ‘laundry’! On a une autonomie de 15j de linge propre et la date fatidique de la journée sans culotte arrive ! On repère une laverie à l’extérieur d’Olomouc. Mais couac quand on arrive : il faut de la monnaie tchèque, et on n’a pas un sou… C’est alors qu’un monsieur jaillit du bureau adjacent à la laverie pour voir qui sont ces olibrius en Laika qui se sont garés sur son parking ‘privat’ ! Très vite, le courant passe et avec une extrême gentillesse, Martin nous change des euros et nous donne de la monnaie! On sort alors notre cafetière, nos chocolats français et belges au milieu des automatismes de portails, de barrières et de caméras de surveillance! Un coup en anglais, un coup en allemand et un coup en langue des signes (façon Xavier), on papote avec Martin et Peter son associé fraîchement arrivé. Quel moment extraordinaire ! Mathilde leur offre un tour de magie, Martin lui fait cadeau d’un joli stylo. Cette rencontre est l’arc en ciel de la journée ! Machines faites, on repart heureux! Surtout, on prend conscience de la chance d’avoir grandi et d’être dans une république libre, quand Peter, ému, nous dit qu’une rencontre comme celle que nous venons tous de vivre était impossible il y a de cela quelques années… Salut Martin et Peter et bienvenus chez nous, quand vous voulez !! 🙂
Sur la route de Prague, on dort une nuit au pied d’une station de ski (y’a plein de rosés des pré ! Délicieux !), une nuit au bord d’une rivière. On s’arrête un moment pour observer des passionnés de modélisme. Les avions sont très beaux. L’un d’entre eux lâche des petits parachutes ! Xavier et Mathilde en récupèrent deux que le propriétaire ne veut pas. Ces petits parachutes deviennent dès lors objets de jeux et de mille et une histoires! Capitaine Blue et Capitaine Red sont aux commandes !
(vidéo ci dessous !)
Prague. On choisit la sécurité et la tranquillité d’esprit : on se gare sur un parking payant et surveillé. Les gardiens sont adorables et offrent des bonbons à Mathilde.
Prague est très touristique. Il y a du monde partout ! Tout est beau mais très vite on s’y sent moins bien qu’à Cracovie. La cité est un haut lieu de l’art de la marionnette et plus que les musées, on a envie de découvrir ça ! Billets pris pour la flûte enchantée version marionnettes ! Beau spectacle, public chinois mais très respectueux (j’ai eu un peu peur au début !).
Les deux jours suivants, on déambule dans les rues, sur les ponts et quais de la ville.
Vous avez remarqué? Il ne pleut pas!!!! 🙂
Dégustation de trednik ou tredlo. C’est une pâtisserie tchèque qui se mange nature, au chocolat, à la confiture ou encore accompagnée de glace. Qui peut le moins, peut le plus, on choisit la totale : avec fruits et glace!! Miam!
Trois jours à Prague nous suffisent. On retrouve la campagne tchèque avec plaisir.
Tour d’observation de la campagne! On y fait quelques essais de lancers de parachute!
Seuls, comme souvent!
On se régale dans le restaurant/brasserie Chodovar à Chodova Plana, trouvé grâce aux précieux conseils glanés sur l’application P4N. Toutes les spécialités tchèques et pintes de bière à des prix doux (1,5€ la pinte!) !
Jambonneau! Oui oui, il a tout mangé!
Spécialités que l’on retrouve dans presque tous les plats : chou et boulettes de pain en tranches (sic!) !! Demi-canard, et oui, j’ai aussi tout mangé !!
À Pilsen, on découvre l’art du brassage de la bière chez Pilsner Urquell. Petite brasserie en 1842, l’entreprise est devenue aujourd’hui internationale (et japonaise ! sic!). Visite sympa et intéressante mais bière amère !
La ville de Pilsen est jolie, visitée en trottinette !
(en vidéo ci dessous)
Kilomètres après kilomètres, on arrive doucement en Allemagne. Je conte à Bayreuth le samedi 19 octobre, puis à Bamberg et Munich. Ces quelques jours en République Tchèque sont sous le signe de la gentillesse, du sourire et la douceur de vivre.
Pendant ce temps, notre grande Charlotte commence son stage à Grenoble!
Charade de Mathilde :
Mon premier est une note de musique.
Mon deuxième est le verbe puer à la première personne du singulier.
Mon troisième est la traduction du mot “vue” en allemand.
Mon quatrième est la traduction du mot “vérifier” en anglais.
Mon tout est le treizième pays de notre voyage en tour du monde.
Une terre foulée par le meilleur et le pire de l’Homme.
Cześć! On a essayé 100 fois de dire correctement ‘bonjour’ en polonais, peine perdue !!!
Première étape dans ce pays : vidange ! On trouve une ferme sur la route où l’on s’installe pour quelques heures de bricolage (histoire de ne pas perdre la main!).
On en profite pour acheter du fromage tout frais, caoutchouteux et immangeable comme ça pour nous, mais goûteux, grillé sur tes tartines ! Encore une fois, on apprécie notre four!
Direction Frombork, au bord de la mer Baltique.
Le long de la frontière russe, la campagne est belle, verdoyante (il pleut, pour changer !). Ici, pas de ‘moose’ risquant de traverser la route mais de beaux ruminants, des renards et des chevreuils !!
Frombork est une petite ville de villégiature estivale et en cette mi-saison, il y a peu de vie. Colossale cathédrale de briques rouges, petit port et maison de Nicolas Copernic ! Saviez-vous que la Terre n’est pas au centre de l’Univers…?
Mathilde, grande magicienne, nous fait faire un beau tour de passe-passe! C’est sur sa page « le coin de Mathilde ».
Sur la route de Gdansk, on part à la chasse aux … bolets ! Quel régal !!
Gdansk. Plus grand port de Pologne. On est tout de suite charmés. Les couleurs pastels et l’architecture travaillée des façades et bâtiments civils et religieux, les vieux quais, les places pavées, les arches royales, l’ambiance détendue, l’ambre à l’honneur, la grande roue, le bateau pirate (un peu kitch), les sourires.
On y reste 4 jours, bien garés sur le parking de la marina de la police à deux pas du centre ville. J’y souffle ma bougie d’anniversaire par un beau jour de pluie, en mangeant un gâteau polonais à l’allure affriolante mais au goût chimique ! Comme quoi, « l’habit ne fait pas le moine » est aussi un adage valable pour les gâteaux !!!
Varsovie. On a fait l’étape en deux jours. On n’aime pas trop rouler des heures… On bivouaque en campagne, un peu de verdure et de calme après la ville. L’après-midi de notre arrivée, on ouvre nos parapluies pour arpenter le centre ville ancien.
Heureusement, le lendemain, le temps est plus clément. On fait la connaissance de Marie Curie, très sympa ! Mathilde fait un peu de physique dans sa maison natale. Et puis aussi Frederic Chopin. Avec lui, de prime abord cela semble plus simple, mais quand on essaye de faire comme lui, c’est pas de la tarte! On écoute ses œuvres jouées par l’organiste dans la Cathédrale, c’est très envoûtant.
La statue de Fred’chop’
En vidéo un morceau en direct live!
Varsovie après Gdansk nous paraît plus terne. La ville a été détruite pendant la guerre. Elle est belle mais on est moins touchés.
Le jeu là c’est : trouvez Mathilde!
Cracovie. Transit tranquille en deux jours. On se gare au pied du Château de Wavel, en plein centre ville, aux abords de la piste cyclable qui longe la Vistule, le fleuve polonais.
Jeu, idem, trouvez le Camion, vue prise du Château !
Premier petit repérage de nuit et fascination instantanée ! Les châteaux, églises, hôtels particuliers, rues, statues, fontaines sont admirablement éclairés et révèlent une noble beauté. Petit bémol : ça caille !
On passe 4 jours à découvrir la ville. Mathilde apprend à faire des sucettes,
on déguste les pierogis (raviolis polonais délicieux – notre coup de cœur, la taverne Kuchni Babcimaliny),
on va boire un café dans une ludothèque où l’on rencontre Caroline et Arthur avec leur petit Louis de 18 mois, un couple franco-polonais fort sympa ! (Arthur m’offre même une comptine polonaise, quelle chance!),
on fait des expériences/jeux dans le grand centre commercial,
on déambule dans le quartier juif, on visite le musée Schindler (on recommande! La visite on veut dire, parce que Schindler, il n’a pas été qu’un enfant de cœur…),
on parle beaucoup de la 2ième guerre mondiale et des nazis, on admire le château et son dragon,
on re-goûte les pierogis (15€ le repas pour 3!), et on trottinette !
On est impressionnés par le monde qu’il y a! Même hors saison. Il est certain que le tourisme représente à Cracovie une vraie économie. Qu’importe ! Pour un long week-end c’est une super ville à faire, il y en a pour tous les goûts!
Je conte en Allemagne le samedi 19 octobre. On a 15 jours devant nous. Vienne en Autriche nous tente. Mais c’est presque 700 km de plus, beaucoup de route pour trois jours sur place car on veut absolument passer par Prague. Par ailleurs entrer dans Vienne en camping-car semble compliqué. On fait donc le choix de ne pas aller en Autriche.
A quelques kilomètres de Cracovie, on visite la mine de sel de Wieliczka, accompagnés par une guide francophone. Notre groupe est petit : on est 10, c’est parfait ! La mine est impressionnante : 324 m de profondeur répartis sur neuf étages soit la Tour Eiffel à l’envers! On ne peut aller que jusqu’à 135m et on ne voit que 1 % de la mine et pourtant la visite dure trois heures!
Statues de sel.
Cathédrale.
Tout est en sel, si! si!
Charpente pour soutenir les cavités gigantesques.
Tranquillou, on prend la direction de Prague. À 1h de Cracovie, on s’arrête à Oswięcim, plus connu sous le nom allemand : Auschwitz (camps de concentration et d’extermination). Pendant que Mathilde reste en autonomie avec l’ordi et un choix de films dans le Camion, on suit un guide francophone. Il y a beaucoup, beaucoup de monde. Entre autres, des bus entiers de lycéens. C’est difficile de parler de cette abomination ici et de notre ressenti, les mots sont trop petits. Mais on est contents d’y être allés, pour transmettre et ne pas oublier.
89km et on arrive à Ostrava. Dans cette cité industrielle, la fonderie Arcelor Mital trône comme une vieille reine. Aujourd’hui arrêtée, la fonderie a été transformée en centre des sciences et musée. On y passe la journée ! Des heures à faire des expériences, à manipuler, à découvrir. Un régal!
Vidéo tour de roue, ci dessous.
Pour voir la vidéo de Mathilde, apprentie reporter, c’est sur sa page!
Ce séjour de 10 jours en Pologne est riche. On s’y sent bien. Les polonais sont agréables, souriants, avenants. Pays à priori peu attirant sur le papier, il est en fait plein de surprises et de ressources!
Charade de Mathilde. Attention, il y a plusieurs mots! 😉
Mon premier est le contraire de triste.
Mon deuxième est le contraire de tard.
(espace)
Mon troisième est le total de 2×1.
(espace)
Mon troisième est une onomatopée utilisée pour décrire un objet qui se casse.
Mon cinquième est indispensable à la vie pour tout être de la terre.
Mon sixième est le contraire de mort.
Mon tout il n’en reste qu’un bout de mur.
“Those who do not remember the past are condemned to repeat it” George Santayana
Pour rejoindre Riga, on choisit un itinéraire par l’ouest vers la mer Baltique. Jolie étape à Haapsalu encore en Estonie, son vieux château, le banc de repos de Tchaikovsky, un minuscule musée autour des colons suédois, de bonnes confitures faites maison et miel du coin.
On fait aussi une petite étape à Pärnu, visitée en trot’, à la vitesse de … trot’ et c’était bien suffisant. Rien d’extraordinaire, mis à part un vent à décorner les bœufs !
Lettonie ! On arrive à Riga de nuit. C’est beau. Les ponts sont illuminés et ont des courbes flatteuses.
Grâce à l’application Park4night (magique !), on s’installe sur un petit parking sécurisé devant une marina, avec wc et douches ! Ah ah grand luxe! Riga nous plaît d’emblée. C’est difficile d’expliquer une atmosphère… On sent comme un vent de liberté souffler sur la ville (en même temps vu l’histoire de la ville ce n’est pas étonnant! Il y a à peine cent ans que le pays est indépendant !). Les rues sont belles et vastes. Les façades ont mille visages. C’est baroque, exotique, rococo et extrêmement fin et délicat.
On explore le grand marché couvert où on fait un stock de légumes frais à des prix abordables (enfin!!!!!!!).
On admire les multiples créations en laine qui colorent les magasins. On teste une cantine populaire « Pelmeni XL » (Pelmeni : petits raviolis fourrés), des boulangeries typiques « Mārtina Bekereja » & »Rigensis » et une taverne incroyable le « Folkklubs Ala Pagrabs » : une immense cave voûtée, chaleureuse, frémissante, emplie de voix, tintements de verres et cliquetis de couverts. On adore! Palme d’or!
Mathilde a aussi RDV avec une doctoresse pour vérifier l’état de son tympan. En cours de cicatrisation. Tout va bien. Les gouttes qu’elle lui prescrit ne sont plus utilisées en France depuis 20 ans mais tout va bien !
A 75 km de Riga, le château de Rundāle. On dort au pied du château et on se sent un peu Prince et Princesses en se réveillant face à lui. Pour nous tout ça ?? Il pleut toute la journée, alors on prend notre temps, de pièces en pièces, chambres en chambres. Tout est rénové avec goût, charme et respect de la bâtisse et de son âme. A la lueur d’une éclaircie, on court visiter les jardins.
Re 75 km plus loin et une frontière, on arrive à Jurgaičiai en Lituanie pour découvrir la colline aux croix, lieu de pèlerinage aujourd’hui mais aussi symbole de protestation contre le régime soviétique hier.
200km. Kaunas et Rumsiskēs.
Petit tour rapide dans la ville de Kaunas (prononcer Kaonass) qui a bien souffert pendant la guerre et après sous le joug des russes. Il reste néanmoins quelques beaux édifices en briques rouges.
C’est un immense parc ethnographique que l’on arpente pendant 4 h à Rumsiskēs. On recule de quelques centaines d’années en visitant les habitats reconstitués du parc, on s’étonne des charpentes, toitures, fours à pain, foyers, puits, moulins, écuries, mobiliers… Une belle promenade et une précieuse source d’inspiration pour mes histoires !
Un village du parc a fait l’objet d’un tournage de film ; on découvre l’envers du décor!
Trakai, à 40 km de Vilnius. Perché sur une île au milieu du lac , un magnifique château médiéval (mais tout neuf ! Il a été entièrement reconstruit dans les années 1960). C’est dans ce cadre magnifique que l’on va toucher le ciel en montgolfière ! Cadeau de mariage de nos témoins, frère de Xavier et Tatie Caro. Quelle aventure ! Le dépliage du ballon, le gonflage, le bruit assourdissant de la flamme, le décollage, la sensation de plénitude dans le ciel, le calme (si on fait abstraction des bimbos russes ou des chinois qui ne pensent qu’à vous pousser pour faire le plus beau selfie du monde et le partager instantanément sur les réseaux sociaux !), le survol du lac, du château, le coucher de soleil (le seul soir où il ne pleut pas !), la manœuvre de descente, l’atterrissage (aïe!), la coupette de champagne parce qu’on est en vie (!) et enfin le pliage du ballon. EXTRAORDINAIRE. Ce soir là, après avoir touché les étoiles du bout des doigts, on en a plein les yeux!
Ci dessous, la vidéo du décollage.
Le lendemain, pluie! Aaaaargh je sais que c’est canicule en France chez nous c’est pluinicule!!! 🙁 Qu’importe, on va visiter le château de Trakai vu du ciel la veille.
Vilnius. Pluie. C’est tortueux Vilnius, on a du mal à se repérer. On y traînaille en alternant les restos, bars et salons de thé sympas.
Un rayon de soleil sur trois jours!! Vite vite ! Photos!!
A Vilnius, les taxis sont verts, bien verts…
Quartier “nouveau”.
Là, c’est plus ancien! 🙂
On y achète aussi l’huile nécessaire pour la vidange du Camion.
26 septembre, on reprend la route, direction la Pologne.
Les Pays Baltes sont paisibles. Sauf sur la route : faut pas avoir peur de voir se transformer les deux voies en trois voies! Le sport national ici c’est de se dépasser par le milieu!! Mais çaaaa paaaasssssse! Pour dormir la nuit, on se sent toujours en sécurité dans le Camion. Aucun problème pour trouver de l’eau, essentiellement dans les stations-service.
Merci pour vos commentaires!! Nous les lisons toujours avec grand plaisir.
Vous pouvez aussi voir notre parcours sur l’onglet “voir l’itinéraire“.
Voici la nouvelle charade de Mathilde. Un peu plus facile (no comment !) …! Pour répondre à la charade, vous pouvez envoyer un mail à Mathilde : mathildepourat{@}gmail.com. Svp, merci de ne pas répondre aux charades dans les commentaires : c’est trop facile après pour ceux qui ne trouvent pas, lol!!
Par ailleurs, en cliquant sur la page « le coin de Mathilde » vous pouvez découvrir un de ces fabuleux tour de magie qu’elle travaille toute seule pendant que nous roulons sur les routes d’Europe!
Charade de Mathilde :
Mon premier on y passe toute la nuit dedans.
Mon deuxième est le deuxième pronom personnel du singulier.
Mon troisième est la première lettre de l’alphabet.
Mon quatrième c’est l’endroit où les oiseaux pondent leurs œufs.
Tallinn, 21h30. On débarque. Le paquebot était énorme et sa gueule engloutissant camions, voitures et camping-car gigantesque !
Tallinn est lumineuse. On remplit les bouteilles de gaz (LPG, inexistant en Finlande), on fait le plein d’eau, un repérage à l’aéroport et on attend Charlotte en observant du coin de l’œil quelques alcolos bien imbibés.
23h30… Notre Belle Grande!
Lundi matin, Mathilde vient me voir : « Maman, j’ai un truc qui coule de l’oreille… » Ah, ben oui, c’est du sang… 🙁 La matinée est consacrée à la découverte de l’hôpital pour enfants de Tallinn. Verdict : très bien et le tympan percé, gouttes et antibiotiques. Mathilde n’a pas mal et semble ne pas avoir perdu l’audition.
On se balade ensuite dans le centre-ville avant de prendre la direction du nord de Tallinn invités chez Olga et Priit Pärn, tous deux artistes de renom dans la peinture, l’illustration et les films d’animation. Avec Olga, c’est une longue histoire : je l’ai rencontrée à Valence (26) en 2001. Elle faisait une formation à l’école d’arts de la Poudrière. Elle s’est beaucoup occupée de Charlotte petite et est l’auteur de toutes les illustrations de mon univers de conteuse (site, Cd, affiches, plaquettes….) et de notre magnifique logo/dessin Pouratlefaire! Ce sont de belles retrouvailles car si on travaille depuis longtemps ensemble, on ne s’est pas revues depuis… 15 ans!
On est accueillis comme des rois, la soirée est magique et joyeuse !
Mardi. Quelques rayons de soleil. On arpente la vieille ville, pavé par pavé. On découvre les tartes au fromage ‘hatsapuri’ et les raviolis ‘kibaki’, bons ! Peut être un poil roboratif…? Le soir, on teste une taverne-cave et les bières locales.
Mercredi. Musée maritime. Fait un temps affreux! Non, un temps parfait pour un musée! On visite un brise-glace, des bateaux de guerre, un sous-marin ; on se prend quelques instants pour des officiers de marine ou petits mousses ; on imagine les mots cachés dans des bouteilles à la mer…. Bref, on recommande vivement cet espace riche et hyper design !
Le brise glace, vue d’ensemble et vue de ses entrailles !
Bateaux de guerre.
Le sous marin.
Bouteilles et mots (doux?)
Jeudi. Contes et emplettes. Le matin, RDV pour moi à l’Institut Français. Je conte pour un groupe d’environ 50 ados de 12 à 15 ans. L’équipe de l’Institut est super et c’est bien agréable d’échanger nos expériences.
L’après-midi, on flâne en famille, on fait quelques achats (un sac pour la grande et un joli mouton pour ma future création, il est tout doux, j’adore!) et on emmène Charlotte à l’aéroport. C’était bon, court, intense… What better ? Longer!
Le soir, invités par Virginie de l’Institut Français, on profite d’une french-rencontre très sympathique dans un café branché de Tallinn. Incroyable : on comprend tout ce que les gens disent !!!?
Vendredi. Il pleut. Je raconte à l’école européenne de Tallinn. Pour les maternelles et pour les ados. Encore un bon moment de partage. Les jeunes parlent tous anglais couramment. Une de mes histoires de Nassreddin est traduite en direct par une jeune canadienne. Joli cadeau !
Fin de journée, on reprend la route après 5 jours à Tallinn.
C’est une ville sympa. Néanmoins, ses commerçants mériteraient d’être plus agréables. Arracher un sourire est un tour de passe-passe, se faire servir avec amabilité au resto-café-kiosque, un tour de magie, recevoir un ‘bonjour‘ en retour du nôtre, un tour de force…
Charade de Mathilde :
Mon premier est une note de musique.
Mon deuxième est une boisson que l’on boit à 16h.
Mon troisième est un mois où on fait ce qu’il nous plaît.
Mon quatrième est le verbe dire conjuguer à la première personne du singulier.
Mon cinquième est une voyelle avec un accent aigu.
Helsinki. Les grands-parents arrivent ! C’est bon de se voir! Retrouvailles joyeuses !
Helsinki est une ville « neuve », moderne, aérée. On la visite en tour-bus, en bateau, en trottinette et à pied ! Il pleut souvent mais on arrive à passer entre les gouttes ! On navigue avec le Camion entre le port commercial où l’on dort le soir (et où on admire la magnifique fresque qui entoure un chantier) et le quartier de l’hôtel. On déjeune ou pique-nique en ville à midi (délicieuse friture sur le marché en plein air entre autre) et le soir, on déguste à l’hôtel les poissons pêchés en Norvège (lieu noir, cabillaud).
Place du Sénat – Jeu : trouvez Guy & Mady!
Les fresques du chantier, je n’ai pas pu tout prendre!
On a reçu par porteur-Pourat un délicieux pain de L’Artis’Anne ! Et là, je ne sais pas qui est la star : Xavier ou le pain?
Forteresse de Suomenlinna.
Au marché du port, on fait quelques trouvailles pour ma future création contes. Helsinki, c’est aussi pour moi les retrouvailles avec mes histoires : je conte à l’Ecole européenne et au Lycée Franco-Finlandais. 7 séances de la maternelle au CE2. 150 enfants. Un régal!J’ai récolté aussi de jolies comptines finnoises !
Le dernier soir c’est restaurant (Ateljé Finne – Arkadiankatu 14) ! Il a fallu un peu insister pour qu’ils nous accueillent à 7, ce qui nous étonne car le resto est loin d’être plein…. La serveuse est adorable mais speed et toujours en train de s’excuser de nous faire attendre entre les plats. « Sorry, so sorry… ». Arrivent les desserts et là surprise : elle en amène 3 à Mathilde pour s’excuser du retard service. On finit par comprendre qu’en Finlande, il est inadmissible d’attendre entre les plats, que le service doit être très très rapide ! Mais, don’t worry : on est Français, on a le temps, on a envie de le prendre, on passe une excellente soirée et on se régale !
Quelle rigolade !
Le dernier jour, on emmène nos parents dans un parc naturel comme les affectionnent les finlandais : forêt, lac, balade, sauna, buffet-soupe au snack.
Après avoir déposé nos parents à l’aéroport, nous repartons au port d’Helsinki pour prendre un ferry direction Tallinn. Bye-bye la Scandinavie. 3h de traversée et à l’arrivée, plein gaz sur … l’aéroport estonien : Charlotte arrive à 23h30!
Bilan de la Finlande. Un beau pays de forêts et de lacs où la nature est reine. On a ressenti globalement les Finlandais froids et peu accueillants. A refaire sur nos 10 semaines en Scandinavie, on consacrerait une semaine pour découvrir Stockholm et une semaine/10jours pour monter au cap nord et profiter plus de la Laponie. On aurait pu traverser la Finlande facilement en 15j. Mais c’est ainsi, on a bien profité, pas de regret !
Charade de Mathilde :
Mon premier est une trace que les hommes laissent derrière eux.
Mon deuxième est au bout du postérieur d’un chat chien cheval …….
Il ne fait pas très beau pour cette mi-août. Un 18 degrés max et souvent de la pluie. On décide de descendre la Finlande par l’est et sa région mythique des lacs. On a un rythme tranquille. On traînasse et on fait l’école tous les matins. L’après-midi est consacrée aux découvertes, balades, activités.
KUOPIO. Après des semaines de nature, on a envie de flâner en ville. La ville de Kuopio est accueillante, piétonne, petite mais assez grosse (vous voyez?) et on trouve un parking au bord du lac. Xavier et Mathilde testent les plongeoirs, on trottinette, on bade, on mange des fraises, on piscine, on fait les lessives et surtout (on est venus pour ça !) on teste le smoke sauna traditionnel Jätkänkämppa (ouvert les mardis et jeudis). Il est au sud de Kuopio, au bord du lac. Le cadre est idyllique. Beaucoup de locaux sont là. Nus. Il y fait hyper chaud! Cela sent le feu de bois et la fumée. C’est agréable. Dès que ce n’est plus tenable dedans (les locaux déversent moult louches d’eau!!), on court (nus ou pas…) et plouf ! Dans le lac gelé ! Et on recommence ! Un vrai challenge ! On a adoré !
JÄMSÄ. Avant de traverser la région des lacs, on fait un crochet par la petite bourgade de Jämsä où il y a une ferme d’élans. Les voir à l’état sauvage est bien sûr l’objectif mais ils se cachent bien! La ferme est plus un resto traditionnel touristique avec deux élans pour attirer la clientèle. Mais, on est fin de saison et on arrive la veille de la fermeture : il n’y a presque personne. Après une après-midi kayak (avec orage!!) on est attablés à 16h pour déguster l’émincé d’élan sur lit de purée et confiture à la groseille. Bon, c’est à goûter une fois, mais cela ne restera pas dans les annales (le prix oui!). Après ce déjeuner-goûter (!), Sacha, l’homme à tout faire du resto nous emmène (enfin !) voir les élans. Le mâle est costaud et tout doux. La femelle a mis bas deux mois auparavant de deux petits. Elle n’est pas commode. On profite de ce bon moment, on aide Sacha à les nourrir. Sacha est russe, installé en Finlande depuis 20 ans. Il a une belle relation avec l’élan mâle. 70 000 élans sont tués par les chasseurs chaque année.On se demande comment ils les trouvent !!! (en fait Sacha nous explique : les chasseurs lancent les chiens équipés de GPS et micros. Pendant que les chiens courent, ils boivent,mangent des saucisses et quand leschiens aboient, ils prennent leur 4×4 et leurs fusils… ). Quand on a dit à Sacha notre déception de ne pas en avoir vu, il nous répond : «soyez contents c’est très mauvais de croiser un élan avec le camping-car ! ». Et Sacha nous fait un super cadeau !
Vidéo du baiser de l’élan ci dessous.
En route vers le lac SAIMA. Fait suffisamment rare en Finlande pour être souligné : miel à vendre au bord de la route ! Dans ce pays, quasi pas de ventes à la ferme. Pas de petits commerces non plus (boucherie, épicerie…) mais pléthore de supermarchés et stations essence-market. Alors du miel sur la route, pensez donc, on y a sauté dessus telles des … abeilles affamées ! C’est en libre service, avec une boîte pour les sous.
Le temps s’améliore : 22/25 degrés et soleil ! A Mikkeli, joli parc et presbytère. Mais une fois de plus, force est de constater que culture et histoire ne sont pas les forces de la Finlande.
On repart vite et à Anttola, bourgade de 2000 habitants (mais tellement dispersés que c’est comme les élans : on ne voit personne !), on trouve deux petits havres de paix. Un parking communal avec plage et plongeoir. Et un complexe hôtelier avec sauna piscine et lac. Quatre jours supers : balade en forêt, chamalows grillés au feu de bois, découverte de vin de baies, baignade, aquagym, bouffées de chaleur, wifi (je fais mes résas pour l’Asie!), la série enfant Nils Holgerson et sortie en bateau tuk-tuk!
PUUMALA. Petit port. Grand pont. On déniche un super coin pour faire du kayak. La plage est très jolie, le sous bois recouvert de mousse, on s’approche, on s’y enfonce ! Pas besoin d’aller en Afrique ou en Mongolie pour s’ensabler ! Après une heure de jurons, tout rentre dans l’ordre. Les kayaks glissent sur l’eau-miroir du lac. Avec Mathilde, je vogue vers la pointe de l’île pour admirer le coucher du soleil (à 20h15! On a perdu 7 h d’ensoleillement en 3 semaines !). C’est bôôôôô!
Descente vers Helsinki.La route longe la frontière russe. Saint Petersburg n’est qu’à 232km! Les rapides d’Imatra sont closed, on a juste le temps de mouiller les parapluies. Lappeenranta, à quelques kilomètres nous offre ses magnifiques sculptures de sable. Kotka, un sympathique aquarium. Porvoo, à une demi-heure d’Helsinki, est dit comme le plus vieux village de Finlande. Maisons rouges, rues de gros pavés, cathédrale (ah bon?!), charmant port.
Au hasard de la recherche de bivouac, on tombe sur une guinguette locale : un restaurant qui fête la fin de la saison. Buffet avec ‘smoked’ cochon, concert de blues, magicien. Bien chouette ! On est quand même sidérés par le taux d’alcoolémie finlandais atteint à la mi soirée !!!
Nous voilà à Helsinki. Repérages faits pour hôtel, parking : nos parents arrivent !
Repérages faits pour les deux écoles : je conte pour des maternelles et des primaires !
Charlotte a fini sa colo, elle profite de vacances bien méritées. Il était temps, elle se faisait des cheveux blancs !!
Des pins, des bouleaux, des pins, des bouleaux, des pins, des bouleaux… Oh! … Un renne!
Quitter la Norvège nous est un peu difficile, on y était si bien ! Les premiers paysages de la Finlande sont montagneux. On passe quelques stations de ski. C’est l’occasion de faire des pauses et quelques jolies promenades.
Le temps est maussade. Nuages gris se mêlent au vent et à la pluie.
Disons le carrément : on est nostalgiques !
Le premier soir, à Jukkasjäri on s’installe sur le parking de l’hôtel de Glace. Sauna et douche chaude à volonté, un vrai plaisir ! Le lendemain matin, on visite les chambres de L’Ice Hôtel. On s’équipe de capes bien chaudes. C’est magique ! Le château de la Reine des Neiges!!! Les chambres sont magnifiques, les sculpteurs ont d’énormes talents. Il est possible de dormir dans chacune d’elles, mais les prix sont aussi impressionnants que le cadre et elles sont réservées très longtemps à l’avance. Après le froid, on re-profite du sauna.
A la sortie du village, il y a la reconstitution d’un village sami, avec un petit élevage de rennes. Ce même lieu était auparavant un marché prisé par les Samis. Ils s’y retrouvaient, faisaient commerce, réglaient les problèmes, chantaient … C’est Guillaume, un jeune français qui nous accueille. Mathilde donne à manger aux rennes, apprend à faire du lasso et rencontre … Mathilda! Suédoise, 10 ans aussi. On déguste un bon hamburger de renne et grâce à Nathalie, la maman de Mathilda, je récolte ma deuxième comptine : suédoise !
On roule. C’est plat, la route traverse des hectares de forêt. Des pins, des pins, des bouleaux… On désespère de voir un élan, par contre on se régale avec les rennes ! On a la chance de croiser plusieurs troupeaux !
(vidéo des rennes sur la route ci-dessous, il faut être sur le blog pour la lire – je vais trouver une parade!)
Un soir, en cherchant un bivouac, on a la chance d’approcher de très près un tétras lyre (et même de se faire attaquer, mais ça, on le racontera à ceux qui nous paieront une bière!).
Rovaniemi. Visite du musée Arktikum, de Pilke Centre de Recherches sur les forêts et du Rovaniemi Art Museum (on a pris le culture pass, fort intéressant).
On passe en fin de soirée au village du Père Noël et surtout on franchit le cercle polaire arctique une nouvelle fois, mais à pied !
Les bivouacs sont très sauvages, très beaux, tranquilles mais néanmoins infestés de moustiques !
On se dirige vers la frontière russe vers Kuusamo. J’ai lu sur le Lonely Planet qu’un finlandais avait recueilli des ours orphelins et condamnés. Mais, en farfouillant sur le net, je lis aussi que les ours sont dans des cages sales, les visites courtes et en finlandais. En plus, il pleut… On change de cap après une belle balade en forêt à cueillir des myrtilles (délicieuses dans les cookies !). Direction Ranua pour visiter le zoo.
Et on n’est pas déçus de notre choix !!! Le zoo est implanté au cœur de la forêt, très bien aménagé, les animaux sont beaux et bien soignés, les soigneurs bienveillants avec eux et les visiteurs. On y passe une belle journée ! On a la chance d’assister aux jeux de Gonzalez (!?) l’ours blanc de 2 ans et demi et de Harry, la vieille loutre de 14 ans (mais quelle énergie !). Il y a aussi des élans mais vous n’allez pas nous croire…: on ne les voit pas! Cachés !
(Pour voir la vidéo ci dessous de Gonzalez, l’ours blanc en train de jouer, il faut être sur le blog)
Oulu. Nord de la côte ouest. La pluie est au programme, on a repéré un centre/musée de la science qui a l’air chouette. On n’ira pas : on rencontre Julien, Claire, Léna (10 ans) et Coleen (5 ans). Voyageurs au long cours, ils ont tout vendu pour ce voyage à travers l’europe. On s’entend bien. Tout naturellement, on passe 48h de bon temps ensemble : balades, barbecue, chamalos grillés, pêche (infructueuse!), jeux et cookies ! Et chance, il ne pleut pas!
On continue la descente vers Helsinki. Direction la région des lacs! J’espère pouvoir faire du kayak !
Charlotte est toujours en colo. Brillante cette fois!
Charade-phrase de Mathilde :
Mon premier est une voyelle avec un accent aigu.
Mon deuxième est le contraire de rapide.
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Mon troisième est la moitié de 1*2.
Mon quatrième est le prénom du panda dans le film “Kung fu panda”.
Mon cinquième est support circulaire avec un milieu qui vaut cent points.
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Mon sixième est la première lettre de l’alphabet.
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Mon septième est la traduction de “to see” en français.
Mon tout est dans les prairies mais se cache bien!
Voilà, voilà, petite info, si vous cliquez sur l’onglet “suivre l’itinéraire”, vous pouvez voir une carte avec notre trajet. A vite!
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