Auteur : Géraldine Maurin

Norvège – Lofoten / Vesterålen – 26 juillet – 07 août 2019

Petits mots pour géantes beautés.

Juste avant de prendre le bateau pré-réservé à Bodø pour les Lofoten, on s’arrête observer les tourbillons du Saltstraumen. Les différents courants s’entrechoquent et ça bouillonne ! Le poisson y foisonne et Xavier se sent pousser des écailles ! 

Bodø en trottinette, repérage du ferry, petite nuit, levé aux aurores (enfin, ça c’est n’importe quoi vu qu’il ne fait jamais nuit! Disons lever 6h!) et hop! 3h de traversée pour les îles mythiques de Norvège. Le temps est avec nous et il le restera tout notre séjour (entendez par là qu’il y a du soleil, pas de brume ni de grisaille. Chaleur n’est néanmoins pas dans le vocabulaire norvégien !) 

Les mots me manquent pour parler de ces îles. J’ai lu dans un blog que c’étaient les îles des superlatifs, je rajouterais des SUPER-superlatifs… Tout est magnifique, magique. La beauté du paysage est telle que cela fait presque mal aux yeux. Roches, montagnes, landes, mer, lacs, fjords, oiseaux, maisons colorées, fleurs. C’est vert, bleu, violet. C’est inlassable, indescriptible, immense. 

A part profiter de la nature et de son rythme apaisant et bienfaisant, on ne fait pas grand chose. Mais c’est déjà tellement énorme !

Là, c’est pour le fun! L’eau est à 12 degrés!! Mais je suis fière du challenge!

Souffleur de verre, un vrai show man! Il faisait bon dans l’atelier!

Belle et grosse randonnée de 1000m de dénivelé (notée moyenne par les norvégiens , elle serait classée difficile voir expert en France) : le sommet Himmelstinden. Quelle vue!

Chemins côtiers (entre 2 et 4h de marche) à Nusfjord/Nesland, Haukland / Utakleiv, Stø/Nyksund.

Rencontres avec des Norvégiens. J’avais lu qu’ils étaient froids et peu enclins à la rencontre. On ne ressent pas ça du tout ! Sourires, blagues, questions, leçons de pêche, découpe de filets de morue, échanges de poisson contre saucisson, services rendus, visite d’une pisciculture et ma première récolte de comptine ! On est toujours ‘Hi! Hi!’ ‘welcome’ et ‘enjoy’! Par ailleurs, ce pays est un havre de paix et de confiance : tout le monde laisse son matériel dehors, aucun antivol nul part, sécurité totale pour tous (et notre camping car), et c’est très très très agréable !

Rencontre avec des voyageurs et vacanciers français. Oui oui il y en a! La première famille de Chamonix (Emma, Zian, Sam, Néo et Lili..) a un « p’tit gros » : un gros camion 4*4. Jeux de plage dans cadre de rêve (mais eau à 12!) grillades de maquereaux, rêves et bouquets de fleurs des champs confectionnés par Mathilde et Lili.

Les quatre autres familles, on les croise aux Vesterålen dans une maison communautaire libre et accueillante. Un endroit comme il n’en existe pas ailleurs ! C’est drôle ce joyeux troupeau de Français que l’on forme! Les mômes (une dizaine) jouent sans relâche. De belles énergies pour l’anniversaire de Xavier ! Chamallos au barbecue, ventrées de gaufres, et un bel atelier peinture avec Emma.

Tout au nord des sauvages Vesterålen c’est le point de départ pour aller frôler les baleines. Mais le temps est trop venteux, la mer mauvaise, le bateau est annulé. Zut ! Faudra revenir ! 

Départ pour la Finlande. La route longe les fjords. On est seuls au monde! On a un petit pincement au cœur de quitter ce beau pays.

Toute petite déception : pas vu d’élan… Et pourtant on a guetté !! 

Et pendant ce temps là, notre belle grande fabrique encore des souvenirs pour des 12-14 dans le Verdon. Oui oui elle a toutes sortes de cheveux, c’est une vraie caméléon ! 🙂

Nouvelle charade de Mathilde :

Mon premier est un synonyme de blouson.

Mon deuxième est une boisson qui est chaude et servie à 4h.

Mon troisième est un petit être gris et nuisible.

Mon quatrième est sur le dos de mes amis norvégiens qui sont sur les routes.

Mon tout j’y ai marché dessus.

Petit Bonus…

Norvège – 17 juillet – 25 juillet 2019

Décalés.

Avec ce voyage au long cours, c’était notre objectif : vivre un an hors temps. Décalés…

Avec la Norvège, l’entrée en matière est fulgurante! La « faute » au soleil de minuit. Il fait jour jusqu’à 1h du mat, à peine sombre entre 1h05 et 3h et à 3h05 c’est reparti pour un tour! Ici se « coucher avec les poules » est une expression qui n’existe pas! Parce qu’il n’y a pas de poules et j’ai compris pourquoi : les coqs passeraient leur temps à chanter! Bref… Du coup, difficile d’être au lit tôt. On se balade tard, on bivouaque tard, on mange tard, on vit tard. Et on dort le matin. Non non l’expression « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » n’existe pas non plus! 😉

Après le fjord de Geiranger, on a sillonné toutes sortes de routes, celle des aigles, celle des trolls, celle numéro 17. Merveilles permanentes.

On a fait belles rencontres. Tout d’abord, une famille de haut-savoyards : Gwénaëlle, Jean-Luc et Chloé (9ans) ; les filles ont passé leur soirée à collecter des cailloux d’or dans la montagne et nous à papoter et échanger de bons plans! Les rencontres françaises sont rares et quand elles sont chouettes, elles sont d’autant plus savoureuses.

Puis deux pêcheurs norvégiens.  Ils ont offert à Mathilde une canne à pêche et ses premiers rudiments du sport national ! C’est le début de parties de pêche mémorables ! 

Enfin, un couple d’allemands équipés de bouteilles et de tout un bazar de pêche pour la cueillette des Saint-Jacques en plein fjord! Le monsieur a donné tellement de bons conseils à Xavier que dès le lendemain : grosse prise!

Attention, markrel, torsk, laksørret (z’avez vu notre niveau en norvégien ?!) et tutti quanti ont intérêt à nager au large!

Comme des flèches, en trottinettes, nous avons fait le tour de Trondheim. C’est beau, sympa mais la nature est si puissante qu’elle nous rappelle déjà !

Sur la route 17, de bacs en bacs, d’îles en îles, de couchers de soleil en couchers de soleil, de troupeaux de moutons en troupeaux de moutons (non pas vu d’élan, paraît qu’ils sortent tôt le matin, c’est sûrement pour ça…) on franchit le cercle polaire arctique … Des fées volent…

 

Imposant et gracieux, blanc et bleuté, clair et obscur, le glacier de Svartisen se mérite ! Lever tôt (non mais ça nous arrive quand même !), traversée en bateau, vélo et marche/escalade sportive, mais quel spectacle ! On a adoré ! 

Xavier n’en revient pas du nombre de Tesla croisées sur la route. A 100 000€ la voiture, cela laisse imaginer le niveau de vie du pays…

Moi, je n’en reviens pas de la taille des moustiques…. Mais soyons francs, on n’est pour l’instant peu gêné par ces bestioles là.

Mathilde a pu approcher, caresser et donner à manger à une famille d’élans. il y avait même un bébé de 7 semaines!

Côté température, on arrive à un petit 24 de moyenne avec pluie quasi tous les jours. Mais on dort bien et la pluie qui tambourine sur le Camion, ça berce! On cuisine quand fait trop gris. On a aussi des nouvelles de Charlotte qui fabrique des souvenirs en colo pour des 9-11 ans à Savines le Lac.

On s’approche des Lofoten… Prochain épisode !

Charade de Mathilde :

Mon premier est le contraire de dur.

Mon deuxième est un poisson souvent en boîte.

Mon tout court partout sur les routes de Norvège!

Alors?

Côte ouest de la Suède ; Norvège – 07 juillet – 16 juillet 2019

Bain de nature.

Après s’être abreuvés jusqu’à plus soif de villes, rues pavées, musées, culture et ambiances citadines, se mettre au vert est le bienvenu! Les trois jours le long de la côte ouest de la Suède nous re-naturalisent (ça se dit ça ??). Les côtes de la mer du Nord sont en roches noires, en près verdoyants, l’eau est limpide et pas si froide! Nos bivouacs sont sauvages, solitaires, vivifiants et surprenants : Xavier trouve un coin à huîtres !

Frontière, Oslo. Trottinettes ! On se régale! Découvrir la ville sur ces petits bolides tant attendus est un pied total ! Et un bonheur pour nos voûtes plantaires! 

oslo 1

oslo 2

oslo 3

On s’enfonce dans les terres. On se laisse happer par les paysages rugueux des montagnes. Objectif : l’Eglise de Borgund, vieille de 800 ans. Tout en bois, elle fait partie des 28 églises en bois debout rescapées du pays. Jolie, emplie d’histoire(s).

Au hasard de la route et des bivouacs, on découvre le Lustrafjorden en faisant une rando à couper le souffle (et les mollets !) et une superbe balade en kayak. Grandiose, sublime, juste wouahou (désigne une onomatopée d’émerveillement non le cri d’un chien !) ! Même les framboises vendues sur le bord de la route sont wouahou!

On passe aussi une bonne soirée avec Sophie, Tom, Marion et Hugo, des français en vacances.

Non loin, la montagne, dite Jostedalsbreen, nous offre à portée de main, son glacier. Après une reconnaissance en trottinettes sur une balade de 4km goudronnés, Xavier part seul toucher la glace, tandis que Mathilde et moi préparons les salades en écoutant « c’est pas sorcier » sur les glaciers.

Parfois le soir, ce n’est pas facile de trouver des bivouacs sauvages. On prend souvent des petits sentiers et advienne que Pourat! Cette fois là, on arrive dans un hameau, départ de rando jusqu’à une cascade. J’ai pris la photo avec le Camion à Minuit ! Fait clair !

Sur la route vers le fameux fjord Geiranger (classé 3 étoiles, note + + +, unesco et tutti quanti ), le Camion avale les cols et les côtes comme un gamin avale des bonbons ! C’est beau partout ! A un petit stop, on découvre un trou d’eau. Ni une ni deux, on saute ! C’est frais, c’est drôle et ça lave! 🙂

 

En route vers Geiranger. Le fameux ….

EEEEEEEEEEEEEEEETTTTT la barre des 100 000 !! Depuis le début du voyage, on a fait 4200 km!

La veille, on dort sur le plateau juste avant Geiranger, au pied du sommet Dalsnibba (1476m), surtout à côté de la neige !! 9 degrés à 4h du matin ! Xavier a un coup de panique…. Et si ça gelait? Mééé non….! Le col est néanmoins fermé de septembre à juin, ce n’est peut être pas pour rien ? Le panorama vu de Dalsnibba est très beau. Dommage que le lieu soit envahi de touristes en tous genres crachés par vagues de la gueule d’énormes bus qui font toute la journée des allers-retours. Etonnant qu’un pays comme la Norvège, très écolo, n’ait pas imposé des navettes électriques du bas où il y a le péage (cher) jusqu’au sommet…. Ah l’argent….

On arrive au Fameux Geiranger. Bon ben voilà…. Des gros bateaux immeubles croisières, un champ de camping-cars au bord de l’eau, des gens partout, des attrapes-nigauds-souvenirs-vide-ton-porte-monnaie tous les 2 m, ouh là là… On met quand même une étoile michelin car il y a une jolie et facile balade à faire le long d’un torrent, parce que le centre du patrimoine norvégien de Geiranger est sympa et parce que pour partir de là (vite!), on prend la route des Trolls, qui commence par une sacrée grimpette!!! Hue Camion !

Côté pratique, la Norvège est accueillante pour les voyageurs quelqueque soient leurs moyens de transport. On voit des tentes plantées un peu n’importe où, des camping-cars partout sur le bord des routes, des cyclistes, des backpackers. L’eau, les points de vidange sont facilement accessibles. Y’a que les légumes qui ne le sont pas, mais on a prévu le coup! 

Mathilde a trouvé 10 nok (1€) !! Et elle propose une nouvelle charade :

« Mon premier constitue le squelette des mammifères.

Mon deuxième est la 12ieme lettre de l’alphabet.

Mon troisième se boit.

Mon tout est la capitale de la Norvège. »

Youpi!

Danemark – 01 juillet – 07 juillet 2019

Les couleurs de la grisaille.

Qui a dit canicule? Il fait en moyenne 16/18 degrés, pulls, vestes, foulards et même bonnets sont de rigueur ! Il pleut quasi tous les jours de cette semaine danoise. On comprend pourquoi, dans cette grisaille, les danois parent leurs maisons de couleurs arc en ciel. Et c’est superbe.

Notre premier bivouac danois est dans une ferme. Vaches, veaux de 2 semaines, chevaux et poulains sont nos voisins. On découvre un sport national : le Ring Riding! Et le propriétaire de la ferme est maitre. Au galop, il s’agit, avec une sorte de javelot, d’attraper une pièce trouée suspendue. Naturellement le trou est tout petit…!

Odense, ville natale de l’écrivain-conteur Hans Christian Andersen. Visite en trott’, trop bien!

Premier ferry pour découvrir les iles du sud. Énorme! On est comme des dingues, on court partout, tout est démesuré!

 

Ces iles du sud, 150km sous Copenhague, nous ravissent, nous dépaysent. Du coup, on adopte la « hygge attitude » (prononcer « hoo-gah »). On randonne, on entretient nos tissus adipeux, on découvre les falaises de craie, on rigole, on bivouaque dans des endroits très beaux.

 

 

 

 

 

On remonte vers Roskilde faire les Vikings! On aurait pu faire les fans de rockeurs car on tombe en plein festival international de Rock. Mais sous la pluie et dans la boue aux effluves de cannabis, cela ne nous tente pas! On découvre la culture Viking dans le magnifique musée maritime et en pratiquant : manoeuvre de bateau viking, sortie du port à la rame, levée de voile ; les seules choses qu’on n’a pas pu faire c’est trancher les têtes et récolter les trésors. Un peu déçus… LOL

 

Copenhague. Miracle : la météo annonce le jeudi ensoleillé! Vite vite à la capitale! On prend des cartes pass (Copenhagen card) qui incluent transports et attractions et on les rentabilise! Jardins de Tivoli (annoncé comme un immanquable, c’est un parc d’attractions, certes joli, mais hors de prix, et sans grand intérêt, du coup, on se console en payant une barbe à papa promise à Mathilde). Tour en bateau (peinard), train à pépé/mémé (vous savez le petit train kitch, qui fait le tour des vieilles rues!), Christiansborg le Palais Royal (magnifique) , Ecuries royales (royales…), Centre du Guiness des records (drôle), la Tour Ronde (rondement belle), la petite sirène (de dos!) et l’Aquarium (bondé). Au port de Copenhague où on bivouaque, on rencontre deux familles on the road, c’est chouette, les enfants s’éclatent, et nous, on s’échange les petits tuyaux, les impressions et vies de voyageurs.

Elseneur. 70 km au nord de Copenhaguee. Kronborg, le Château de Hamlet! Des comédiens font revivre la tragédie de Shakespeare, dans sa langue, naturellement. Comme dit Mathilde «J’ai rien compris, mais ils meurent tous à la fin».

D’Elseneur, on prend un ferry pour la Suède, à 20 min de bateau (et 90€!).

L’Havamal, le manuel de savoir vivre des Vikings dit
« Le voyageur lointain
De bon sens a besoin
Tout chez soi est aisé
Celui qui en est privé
deviendra la risée
Des gens avertis qui l’entourent. »

On prend note!

Nord Allemagne- Hambourg – 22 juin- 1er juillet 2019

Si on devait donner un adjectif à cette première semaine à trois, cela serait «suspendue», et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, c’est le temps de la nonchalance. On vit au ralenti. Le temps, dans tous les sens du terme, est doux. Farniente, bullage, cocooning… Le Camion est notre havre de paix, on n’y voit pas les heures passer. Le matin, école, lectures, café, menus dossiers administratifs à traiter, classement des photos. Souvent, on ne sort notre nez qu’en début d’après-midi, tout étonnés que la journée soit ainsi tant avancée!

Au Pays Bas, les bivouacs du WE sont en pleine nature, au pied de la grande digue du nord qui protège les terres de la mer, et au coeur de réserves naturelles. Les chants des oiseaux sont les seules nouvelles qui nous parviennent, et elles sont pimpantes!

A Anjum, les passionnés, longues-vues sous le bras, affluent pour les observer : l’Huitrier Pie (longues pattes et bec oranges, plumes noires et blanches), le Spatule blanche (grand oiseau blanc avec un bec de canard, en été, il n’y en a que dans ce coin!) et d’autres Vogels cendrés dont j’ai oublié le nom… Ce sont deux néerlandais charmants qui nous ont montré et appris cela (J’ai un pââârfait accent en néerlandais !). Mathilde s’est régalée avec la longue vue. (Plus d’infos sur les oiseaux d’Europe? Vous pouvez télécharger l’application Vogels von Europa). Quant aux moutons, ils sont gros comme des cochons !

2km plus loin, au bord de la mer, un village charmant, entouré d’eau. L’endroit parfait pour notre première sortie kayak.

 

Et puis on file vers Hambourg. Suspendus, nous le sommes, car nous attendons impatiemment les trottinettes électriques que nous avons commandées.
En arrivant le lundi soir (24/06) au magasin relais, aucune nouvelle. On va passer la semaine suspendus au téléphone avec l’entreprise E-twow France à Colmar qui ne brille pas ni par son professionnalisme, ni par son suivi clientèle.…

On se suspend donc autour et dans Hambourg (Hambourg c’est 7 fois et demi Paris!).

Baignades, jeux, ville, balades à pied et en kayak, würst, bières, spectacle de cirque, planétarium (magnifique expo photos de Wolfgang Köhler), visite d’un Château et rebaignade avec baptême de plongée ! Bah non, pas de canicule ici, une moyenne sur la semaine de 24/25 degrés mais on dort bien!

Dans les parcs, aires de jeux et rues, un des grands jeux de Mathilde est de traquer le sou perdu !! Et elle a trouvé depuis le début du voyage… 0,41€! Centimes par centimes… Énorme !!!

A Ahrensburg, magnifique rencontre avec Klaus & Barbël. Ils nous ont invité chez eux à partager le verre des voyageurs (Ils ont aussi ein Wohnemobil!) et nous ont bien gâté !

Lundi 1er… 13:09… Tadam! Arrivées!

On savoure chaque instant et chaque instant, on savoure notre chance. On l’a certes provoquée, mais quelle chance quand même!

Merci à tous pour vos petits mots, vos commentaires sur le blog. Même si on n’y répond pas, sachez qu’on les lit avec plaisir et qu’ils nous touchent beaucoup!

Au passage, on a complété la page « Camion » : Trucs et astuces Pourat, vous pouvez presque le visiter en ligne! Mathilde a aussi fait une page « Poésie » et en plus, elle vous propose cette semaine une énigme. Qui saura y répondre?

Mon premier est une allure du cheval.
Mon deuxième est la deuxième syllabe du mot «petit».
Mon troisième est le contraire de flou.
Mon tout est un moyen de locomotion.

Good luck ! Mathilde

Quelques jours à Amsterdam et environs.

Pays Bas du 17 au 23 juin 2019.

A Amsterdam, on cultive les vélos, les façades penchées, les rues pavées, les ponts en briques, les barques en bois et les tulipes!

De partout, dans la rue, les magasins, et surtout dans le camping, cela ne sent ni le kebab ni la merguez mais … la beuh !!!! (remarque ça change !) On en respire tellement que Mathilde a entendu un canard aboyer !!! Il n’aurait pas fallu rester plus! (Et non, pas la peine de demander si on a testé par nous mêmes! La réponse est non de non! J’avais déjà testé y’a 20 ans dans cette même place et cela ne m’avait pas du tout, du tout, du tout réussi !!! 😜 )

Flâneries dans les rues.

Découverte par bateau des canaux.

Musée Maritime.

Cours d’histoire.

Dégustation (?!)

De parfaits touristes et heureux de l’être ! On est tellement bien tous les cinq que Guy et Mady décident de rester avec nous un jour de plus.

Au Pays-Bas, on cultive aussi les éoliennes et les giboulées ! On n’est pas assailli pas la chaleur (moy de 18 degrés) et on dégaine nos parapluies plus vite que Dupont & Dupond!

A l’aveuglette, on arrive à Urk, au nord est d’Amsterdam. Adorable port de pêche implanté dans une région inscrite au patrimoine mondial de l’unesco. Les bateaux sont en bois et bigarrés.

Guy et Mady nous disent bye-bye après avoir dégusté des fish and chips hors pair ! (Enfin, pour ceux qui la connaissent, Mady a quand même tordu le nez!).

Nous voilà tous les trois. Premier bain de mer pour Xavier (l’eau est chaude, si! si!), barbotage pour Mathilde, et moi, je bade.

Et quand on a besoin de se débarbouiller, qu’est-ce que l’on trouve sur le chemin? Un super savon Gaia!

De sauts de puce en sauts de puce, nous avons suivi la digue du nord. C’est beau ce plat pays!

Profite de l’instant présent.

Vers les plats pays

Vers les plats pays. 11 juin – 18 juin 2019

Belgique, Pays Bas

Notre Grande Charlotte est en examens. Pas la peine d’arriver trop tôt dans la cité Bruxelloise. Et puis on s’est dit qu’on ne faisait pas plus de 3h de Camion par jour. 

Premier stop à l’Abbaye de Cluny (71), du moins ce qu’il en reste! Cette première excursion est une vraie décompression ! J’ai l’impression d’être un ballon de baudruche qui se dégonfle tout doucement (et sans bruit !!).

Deuxième stop à Verdun (55). Très beau mémorial de la guerre 14-18. Mais le plus marquant c’est la nécropole… Plus 16 000 soldats enterrés, 16 000 croix alignées. 16 000, c’est un nombre colossal, inimaginable, invraisemblable… Difficile de se rendre compte… Sauf en voyant les rangées de croix, en lisant les prénoms et noms des gars…

Mathilde me dit « Maman, c’est triste. » No comment…

On passe la frontière. Belgique ! Les postes frontières sont morts. Il ne reste que des cahutes décrépies et des vieilles barrières pour se rappeler et expliquer aux enfants. 

Bruxelles. Sa grande place, ses friteries, ses gaufres, sa bonne humeur, son musée de la BD et sa … pluie. Accessoire indispensable : le parapluie ! Qu’importe! On retrouve Charlotte. Bonheur. 

Samedi, on roule vers Buggenhout, au nord de Bruxelles. Les parents de Dominica, la coloc de Charlotte nous ont invité à un barbecue. Ils sont Polonais. Belle soirée de multilingues ! (j’ai un e-x-c-e-l-l-e-n-t niveau en Polonais ! Ah! Ah! )

Pays Bas. Tiens, les frontières sont tellement mortes qu’on n’a même pas vu celle-ci! Par contre, premier bac du Camion !

Sud de Rotterdam : les magnifiques moulins de Kinderdjik. C’est tellement beau qu’on a fait 13 456 pas sans même s’en rendre compte !

Gouda. Charmante cité et délicieux fromages! On se régale.

Nous voilà à Amsterdam pour 3 jours.

On est cools. Le rythme change spontanément. le soleil se couche plus tard, on traîne un peu plus, on se lève bien après le chant du coq. Mathilde travaille pendant les trajets avec application.

C’est un vrai plaisir d’être avec Guy & Mady. On rit, on joue, on marche, on flâne, on bière, on observe, on partage, on trottinette! 

On est très contents de tous nos aménagements dans le Camion. On dort comme des bébés. On profite. 

Happiness !

Pourat partis!

Larguez les amarres, mettez les voiles, lâchez les freins, appuyez sur la pédale, attachez vos ceintures, mettez le turbo, souquez ferme. Start! Feu! Go! Partez Pourat!

Première grosse étape : Bruxelles ! (prononcer Brussels)

Ça se dit « voyage pluvieux, voyage heureux ?? »

On vous embrasse !

On Pourat le faire

Après 30 mois de préparation, le jour J !

Bien sûr, on n’est pas à fond pendant 30 mois ! Les premiers temps, on se renseigne, on s’informe, on lit, on guette, on zieute… Puis on se met en action ! On prend des rendez-vous, on fait des papiers, du bricolage, du tri, du rangement, des papiers et encore des papiers et des rendez-vous, encore des rendez-vous. Enfin, on sprint, en apnée jusqu’au jour J !

Le jour J, le voilà ! Et on l’a tellement attendu, qu’on n’y croit pas trop… On ne réalise pas vraiment… Et sincèrement, la dernière ligne droite est tellement intense, qu’on est épuisé ! Mais heureux, chanceux, joyeux, excités et regorgeant de positivisme !

Notre départ se fait en douceur. Guy et Mady (les grands-parents maternels) nous accompagnent la première semaine. Direction Bruxelles, où on retrouve notre Grande Fille Charlotte, en fin de deuxième année d’études.

Le Camion ronronne, on roucoule…

Oui c’est certain, on Pourat le faire !